Qu'est ce qui m'arrive? [PV]

Mes parents mirent ma valise dans le coffre de notre Toyota. J'étais encore sur le porche de la maison, à regarder cette bâtisse qui m'avait vu grandir et déraper. Ma mère m'appela et me dit qu'il était temps d'y aller. Je soupirais et frolais des doigts la porte en chêne. Je disais au revoir à ma maison, mon chez moi. Descendant les quelques marches, je montais dans la voiture et m'attachais. Mes parents discutaient devant mais je ne faisais pas attention, je regardais ma maison disparaitre à l'horizon. Je ne décrochais pas un mot de tout le trajet. Je réfléchissais à tout ce qui m'étais arrivé depuis ma naissance. Et il s'en était passé. Mais je me rappelais surtout le jour de mon départ de la bande de voyous où j'étais, sur la moto de mon frère de coeur, derrière lui. Nous nous étions séparé... Et je ne l'avais plus jamais revu. Pourquoi m'avait il abandonné? Je ne le sus jamais. Il n'était même pas venu me voire quand j'avais passé pratiquement un an en prison. Je lui en ai voulu pendant un moment mais maintenant... Je lui ai pardonné. Si il n'est jamais venu me voire, c'est qu'il avait une bonne raison. Nous arrivâmes bientôt à Akuma School, mon nouveau départ en quelque sorte. Je descendis de la voiture et récupérais ma valise. Mes parents me serrèrent chacun leur tour dans leurs bras et me dirent au revoir avant de remonter en voiture et de partir. Je les regardais partir, le vague à l'âme. Prenant ma valise, j'avançais vers le hall. C'était une belle école... Quoi que un peu trop grande à mon goût. Il y aurait des tas d'élèves et certains, je les connaissais peut être... Ba, ils ne viendront pas me chercher des noises, ils savent que je sais me battre. Je passais la porte du hall: personne. Tant mieux. Je posais ma valise au sol et regardais autour de moi. C'était anormalement silencieux, pas un rire, pas une parole, même pas un écho de bruit de pas. Rien, juste moi et le silence. Ah si, un bruit sourd, comme un frottement.

"Il y a quelqu'un?"

Mais comme réponse, j'eus celle d'une étrange douleur à la base du crane. Je m'évanoui avant même d'avoir touché le sol. Que se passa-t-il pendant mon inconscience? Je ne sais pas. Mais je me réveillais de nouveau dans le hall et je n'étais plus seul. Il y avait un jeune homme blond à mes côtés. Je me mit à genoux et fut prise de nausées. Rah, j'aimais pas cette sensation. Je dus donc me rallonger jusqu'à ce que la pièce autour de moi arrête de tourner. Je posais mes yeux sur mon compagnon d'infortune. Lui aussi semblait évanoui. Ces cheveux blonds... Akari avait les même. Une fois que je pus me redresser, j'observais de plus près mon compagnon. Et on peut dire que je reçu un coup au coeur. ce visage, je le connaissais pour l'avoir côtoyer dans ma bade de voyous. Akari! Qu'est ce qu'il faisait là? Je le pris par les épaules et le secouais doucement.

"Akari? Akari?!"

J'allais vite, toujours plus vite, j'avais toujours aimer cette sensation, le vent soufflant dans mes blond cheveux et sur mon visage, c'était comme-ci je volais, comme-ci rien ne pouvait m'arrêter, faire de la moto était pour moi signe d'intense liberté, s'en était presque euphorique. La ville fut bientôt devant moi et je m'y engouffra sans ralenti, peu après, j'arrivais devant le grand bâtiment qui serait maintenant mon école et qui me remettre enfin dans le droit chemin. J'attrapa mon sac de sport de couleur bleu sale qui contenais mes quelques affaires personnel et gara correctement ma moto, je savais qu'elle serait en sécuriter. J'entra dans la luxueuse pièce, elle était désespérément vide, si bien que je me demanda si je ne m'était pas tromper mais j'eu a peine le temps de me retourner que je reçu un violant coup sur la tête. UN moment plus tard, une voie familière m'appeler, elle était comme inquiète mais je n'arrivais pas a ouvrir les yeux pendant qu'on me secouer, je gromela pour signifier que j'étais belle et bien vivant avant d'ouvrir timidement mes yeux, je voyais flou, comme quand on sort d'une opération. Je resta un moment allongée pendant que ma vue revenais, un visage... Atsuko... Que faisait elle ici ? Je me redressa, une main sur mon front.

Atsuko.... Que fait tu la ?

Je ne savait pas qu'elle avais fais de la prison, sinon je lui aurait rendus visite mais j'avais coupé les ponts, j'avais eu besoins de ma liberté, j'étais ainsi, elle n'aurait pus rien faire, je frisonna, quand j'étais arrivées ici, je n'avais pas remarquer qu'il faisait si froid. On était pourtant qu'en automne.

Il ont pas inventé le chauffage ici ou quoi ?

Je ne pouvais me douter que la cause d'un telle froid chez moi était du a une malédiction dont je n'avais pas connaisence, effectivement, une hirondelle vivait dans les endroits chaud, raison pour les qu'elles elles migré.

Akari restait toujours sans réaction, allongé sur le sol, évanoui. Je le secouais pourtant mais rien n'y faisais. Soudain, j'entendis un grommellement. Akari commençait à se réveiller, c'était une bonne nouvelle. Le fait qu'Akari soit dans le même établissement que moi me rassurais, je ne serais pas toute seule. Je devrais quand même me battre pour me faire une place mais avec Akari à mes cotés, ce serait moins difficile. Je le vis soudain ouvrir les yeux, qui finirent par se poser sur moi. J'avais oublié à quel point ils étaient bleus. Comme il m'avait manqué. Il finit par me demander ce que je faisais ici. Mais je n'eus pas le temps de lui répondre que déjà, il frissoner et demanda si ils connaissaient le chauffage dans cette établissement. Personnellement, je trouvais qu'il faisait bon. Et je n'étais pas particulièrement couverte. Mais je n'étais pas particulièrement frileuse... Mais plus que Akari. Alors cela me fit bizarre qu'il me dise qu'il trouvait qu'il faisait et que moi, je trouve qu'il fasse bon. Mais ce que je ne savais pas, c'est que l'orque en moi dont je n'avais pas encore la connaissance, était habitué aux eaux glacial de l'arctique ou de Norvège et que c'était donc pour cette raison que je trouvais qu'il faisait bon. Maintenant qu'il était réveillé, je me redressais et regardais la pièce autour de moi. Elle était toujours aussi vide de monde.

"Ce que je fais ici? Je prends un nouveau départ... Et toi? Je présume que c'est la même chose."

Je me remis sur mes deux jambes. Je me sentais anormalement faible, comme lorsque vous vous réveillez après une anesthésie générale. Mais moi, c'était pas sa, j'avais juste été assommé et assez violemment je dois dire. Je finis par enlever la poussière qu'il y avait sur mon jean et mon chemisier. Le tout était bleu. J'avais toujours aimé cette couleur alors je n'avais principalement que des vêtements bleus dans ma valise. Mais je me disais qu'on nous donnerait très certainement des uniformes. Je n'avais jamais aimé les uniformes.

"Où sont les gens?"

Je continuer a frisonner doucement , me blottissant dans la veste que je mettait toujours, celle de la bande, j'avais vraiment froid et je ne comprenais pas, j'avais l'impression que mes os aller glacer sur place et que je n'allais plus jamais pouvoir bouger. De la ou nous étions, il était impossible de voir un groupe d'homme qui nous regarder avec un drôle de sourire, il savais qu'il allait très prochainement voir la 1er transformation d'un maudit préfabriquée. Elle me précisa qu'elle était venue ici pour prendre un nouveau départ, me demandant si c'était la même chose pour moi, donnant un petit coup dans le vide je lui répondit

C'est exactement cela, j'ai croisé quelqu'un qui m'a proposé de venir ici alors j'ai décidé qu'il serait temps que je me reprenne en main, que je cesse d'être toujours en vadrouille...

Je la regarda, frottant mes bras pour mettre un peu de chaleur dans mon corp, je ne comprenais pas ce froid qui semblait de plus en plus mordant, je me demandait même si je n'avais pas de la fièvre, mais je n'aurait pas était jusqu'a posé la question a la jeune fille. Je regarda autour de moi, cherchant mon sac puis le retrouva par terre, quelqu'un avais marcher dessus. Je l'ouvris pour regarder les quelques vêtement qui m'apartenais mais ne trouva rien d'assez chaud pour me couvrir.

T'aurai pas quelque chose de chaud ? Je sens que je me frigorifier sur place... Comment tu fais pour être dans cette tenue par cette température

L'agitation était palpable chez nos observateur, j'étais en train de perdre mes forces, peu de temps suffisait avant que je fasse POUF.

J'espérais voire un adulte ou même un élève venir nous saluer mais je crois que je prenais mes rêves pour des réalités. Il n'y avait personne. Si ce n'est le groupe d'homme qui était invisible à notre regard. Ainsi, lui aussi était donc venu pour la même raison que moi: prendre un nouveau départ, laisser derrière soit notre passé commun de voyou de bande et essayer de vivre une nouvelle vie. Je le vis se frictionner les bras. Comment pouvait il avoir froid par une tel température, c'était limite si il ne faisait pas chaud. Et je n'aimais pas la chaleur. Et pourtant, il portait toujours la même que je lui avais connu, celle qui était pourtant chaude, alors comment pouvait il avoir froid? Serait il devenu un sang de navet comme ma mère les appelait? Enfin, le problème n'était pas là. Je le vis fouiller dans sa valise et ne rien en sortir. Il cherchait quoi? Puis, Akari finit par se tourner vers moi en me demandant si je n'avais pas quelque chose de chaud dans mes affaires. Hum, réfléchissons. Je devais bien avoir quelques pulls. Je me tournais vers ma valise et farfouillais à l'intérieur. Oui, j'avais deux pulls. Un blanc et l'autre bleu. Le pull blanc était le seul à ne pas être bleu. Pourquoi? Il avait appartenu à ma grand mère qui me l'avait offert. Il avait une grosse valeur sentimental pour moi et je ne partais jamais quelque part sans l'emporter. Je lui montrais les deux pulls.

"Tu veux lequel? Les deux?"

On savait jamais. Il avait peut être extrêmement froid, allez savoir. Je me demandais comment il pouvait avoir si froid. Oui, je me posais toujours la même question, je sais... Mais que voulez vous? Quand vous aviez l'habitude d'être la première à avoir froid et que là, vous étiez la seul à vous sentir bien alors que votre compagnon était frigorifié... Vous vous posiez des question, obligatoirement. Je finis par m'assoir à coté de lui et lui tendis les deux pulls.

"Non, bizarrement, je trouve qu'il fait bon, limite chaud même."

Je regarda les deux pull et souris avant de dire presque en hurlant:

Les deux... J'ai tellement froid, je doit surement avoir un peu de fièvre, a force de faire de la moto sur la pluie, j'ai du attraper froid.

je pris avec douceurs les deux pulls, et les regarda, il avais l'air chaud, je me leva, déposant ma veste ainsi que les deux pulls a mes pied avant de prendre le 1er, je m'arrêta dans mon mouvement, une drôle de sensation envahissez mon corp, ce fut rapide et pourtant j'eu l'impression que ça avais durer une étérnité, le moment était venue, mon corps s'était trop affaiblis. Un énorme POUF retentit dans la salle et une épaisse fumée aparue dans le grand hall, me faisant disparaitre de la vue de la jeune fille qui de toute façon ne m'aurait surement pas vue , j'était devenue petit, tout petit et j'étais enfouis sous mes vêtements, j'était devenue une minuscule hirondelle faible et effrayer, j'était même a moitier dans les pommes. Bientôt, la fumée se disipa, montran a la jeune demoiselle, des habits aparament vide, il n'y avais plus qu'a espéré qu'elle ne me fasse aps tomber de trop haut...